Selon une étude, 15 % des salariés parlent de leur entreprise sur les réseaux sociaux. 67 % d’entre eux le font en bien… et 21 % n’hésitent pas à être ouvertement critiques.
Les aventures des trois ex-Alten, licenciés pour avoir critiqué leur patron sur Facebook, ont peut être sensibilisé les salariés aux conséquences fâcheuses de leurs publications sur les réseaux sociaux. En tout cas, selon un observatoire publié par Hopscotch-Viavoice, 86 % des salariés se disent conscients des enjeux et des risques de sanctions.
Ce qui explique peut être que, sur le panel de 1 000 personnes interrogées, seulement 15 % utilisent Facebook pour parler de leur entreprise. « C’est à la fois peu et beaucoup, peut-on lire dans le compte-rendu, mais ces 15 % représentent tout de même près de 2,5 millions de personnes, rien que dans le secteur privé. »
Il semblerait que les hommes soient plus enclins à s’épancher sur leur travail sur le Net (ils sont 18,9 % contre 11,9 % des femmes), et de préférence jeunes (26,4 % des 18-24 ans, seulement 5 % des 50-64 ans).
Dans leur grande majorité (67 %), les salariés qui s’expriment sur leur boite le font en bien. Mais 21 % n’hésitent pas à être ouvertement critiques. Les plus râleurs sont les 25-34 ans (ils représentent 32,9 %) tandis qu’ils ne sont que 9,3 % à le faire dans la tranche des 18-24 ans. Entrés plus récemment dans leur vie professionnelle, peut-être ont-ils moins de griefs contre le monde du travail ?
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